jeudi 13 février 2014



 Douce Amélia,

Je ne peux plus cesser de penser à vos paroles à propos de mes orchidées. Mes fleurs, si douces, comparables à des sexes de femmes ? Comment ai-je pu apprendre le bédouin, connaître les constellations, donner ma vie aux fleurs sans être conscient de cette douce mais terrible similitude ? Je prends peur, Amélia. Je crains à présent qu’elles ne me jugent. Je ne sais plus les toucher, les regarder, les étudier sans trembler. Qu’avez-vous donc fait à mon âme de scientifique ?